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Le manque d’ensoleillement pénalise la production et les prix du melon

La production française de melons recule de 10 % d'après les estimations d'Agreste au 1er juillet 2024.

Avec une météo défavorable en début de campagne, la production de melons recule de 10 % en 2024 par rapport à l’année précédente, et atteint son pic de production tardivement en juillet.

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Pénalisée par des conditions climatiques défavorables au printemps, la production française de melons est estimée à 280 500 tonnes pour la campagne 2024, en baisse de 10 % sur un an, mais supérieure de 1 % à la moyenne quinquennale. Ce sont les derniers chiffres d’Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos Rapides du 31 juillet 2024.

Pluies, faibles températures et manque d’ensoleillement ont impacté les trois principaux bassins de production. Les consommateurs ont présenté un attrait limité pour le produit, conséquence des conditions climatiques.

Pic de production tardif

La campagne 2024 présente un schéma de production atypique, avec un pic de production qui n’intervient qu’après mi-juillet, faisant suite aux conditions météorologiques défavorables en début de campagne.

Le melon atteint son pic de production dans les dernière semaines du mois du juillet, une situation particulièrement atypique. (© Agreste)

Sur l’année, la production a été fortement déficitaire au printemps, et jusqu’à mi-juillet, détaille Agreste. La pollinisation, la croissance et la nouaison se sont vues perturbées par la météo, qui a également accru la pression sanitaire.

Les surfaces de melon ont diminué de 2 % sur un an, ajoute Agreste. Une baisse en grande partie imputable à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont les surfaces cultivées en plein air ont perdu 4 %. Sur la moyenne quinquennale, le repli de surfaces le plus important concerne le bassin Centre Ouest, qui a perdu 15 % de ses surfaces sur les cinq dernières années.

La commercialisation souffre aussi de la météo

Côté marché, là aussi, la météo pénalise les ventes, peu stimulées en raison de la météo pluvieuse. Le marché est resté peu actif malgré l’offre nationale réduite en début de campagne. Au mois de juin, les prix sont inférieurs de 7 % à ceux de la campagne précédente, mais tout de même plus élevés que ceux de la moyenne quinquennale (+ 8 %).

Sur la première partie de l’année, les volumes d’échanges extérieurs se sont réduits. Les importations de melons ont perdu 1 % tandis que les exportations gagnent 1 % sur un an.

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